Quand on crée son entreprise, on se retrouve vite noyé sous les sigles : RCS, SIRET, SIREN… Ces numéros sont essentiels, mais leur rôle n’est pas toujours clair. Pourtant, ils sont tous liés à l’identification officielle de votre société. Voici un guide simple pour comprendre leurs différences et leur utilité.
Les définitions : RCS, SIRET et SIREN
Le numéro RCS, ou Registre du Commerce et des Sociétés, est attribué par le greffe du tribunal de commerce lors de l’immatriculation. Il atteste de l’existence légale de l’entreprise et se compose du mot « RCS », du nom de la ville d’immatriculation et du numéro SIREN associé.
Le SIREN, pour Système d’Identification du Répertoire des Entreprises, est un numéro unique à neuf chiffres. Il sert à identifier une entreprise dans son ensemble et reste le même tout au long de sa vie, même en cas de déménagement ou de changement d’activité.
Le SIRET, quant à lui, reprend le SIREN et lui ajoute un code NIC à cinq chiffres. Il permet ainsi d’identifier non seulement l’entreprise, mais aussi chaque établissement rattaché. Une société possédant plusieurs magasins ou bureaux aura donc un seul SIREN, mais autant de numéros SIRET que d’établissements.
Leur utilité pour les entrepreneurs
Ces numéros jouent des rôles complémentaires. Le RCS est indispensable pour justifier l’immatriculation d’une société et apparaît sur l’extrait Kbis, véritable carte d’identité de l’entreprise. Le SIREN constitue le numéro administratif de base : il est utilisé pour toutes les démarches fiscales, sociales ou bancaires. Enfin, le SIRET permet de localiser précisément un établissement, qu’il s’agisse du siège social ou d’un point de vente secondaire.
En résumé, le SIREN identifie l’entreprise en tant qu’entité, le SIRET rattache chaque établissement à cette entité, et le RCS prouve son immatriculation officielle au registre du commerce. Trois numéros différents, mais complémentaires, qui assurent la transparence et la traçabilité de la vie des sociétés françaises.