Se lancer en freelance, c’est grisant. Liberté, autonomie, passion. Mais c’est aussi un terrain miné : beaucoup échouent non pas par manque de talent, mais à cause de quelques erreurs évitables. Voici les plus courantes, et comment les contourner.
Penser qu’il suffit d’être bon dans son métier
Beaucoup de freelances débutent en misant uniquement sur leurs compétences techniques. Mauvaise idée : être bon ne suffit pas. Il faut aussi savoir se vendre, gérer sa communication et cultiver son réseau. Le bouche-à-oreille vient plus tard, jamais au début.
Ne pas fixer ses prix correctement
Travailler au rabais “pour se faire connaître” est un piège. Les tarifs trop bas attirent des clients peu respectueux et nuisent à la crédibilité. Un bon réflexe : calculer son taux horaire réel (charges, congés, temps non facturé inclus). Vous verrez que vos prix doivent souvent doubler.
Oublier l’administratif
Facturation, URSSAF, ACRE, TVA… tout ça peut vite sembler flou. Pourtant, ignorer ces aspects peut coûter cher. Prenez le temps de comprendre votre statut, de tenir votre compta à jour, et d’utiliser un outil de facturation simple (comme Freebe ou Indy).
Accepter tous les clients
Dire oui à tout le monde, c’est dire adieu à votre santé mentale. Certains clients ne payent pas, d’autres exploitent votre temps. Fixez dès le départ vos limites, rédigez un contrat clair et osez dire non.
Négliger la prospection
La peur du vide pousse beaucoup de freelances à arrêter de prospecter dès qu’ils ont des missions. Mauvais calcul : sans régularité, vous subirez les creux de revenus. Réservez chaque semaine 1 à 2 heures à la prospection, même quand tout va bien.
Travailler sans stratégie
Avoir des clients, c’est bien. Avoir une vision, c’est mieux. Définissez vos objectifs à 6 mois et 1 an, vos offres principales et vos canaux d’acquisition (LinkedIn, Malt, bouche-à-oreille…). Le freelancing est une entreprise : traitez-le comme tel.
En évitant ces pièges, vous gagnerez du temps, de l’énergie — et surtout de la stabilité. Parce qu’un freelance, ce n’est pas juste un “indépendant” : c’est un entrepreneur à part entière.






