La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) attire de plus en plus d’entrepreneurs. Souplesse, responsabilité limitée, crédibilité : les atouts sont nombreux. Mais comme toute forme juridique, elle a aussi ses limites. Avant de se lancer, Il vaut mieux connaître les avantages et les inconvénients de la SASU.
Les avantages de la SASU
La SASU est plébiscitée pour sa souplesse de fonctionnement. L’associé unique fixe librement les statuts, ce qui permet d’adapter l’organisation aux besoins de l’activité.
Elle assure également une responsabilité limitée : le patrimoine personnel de l’associé est protégé, sauf faute de gestion.
Autre atout, la SASU bénéficie d’une image crédible et professionnelle, ce qui rassure partenaires, banques et investisseurs.
Côté fiscalité, la SASU est par défaut soumise à l’impôt sur les sociétés (IS), souvent plus avantageux que l’impôt sur le revenu. Elle permet aussi, sous conditions, d’opter temporairement pour l’impôt sur le revenu.
Enfin, le dirigeant (président de la SASU) est affilié au régime général de la Sécurité sociale, ce qui lui assure une protection sociale plus complète que celle des travailleurs indépendants.
Les inconvénients de la SASU
La SASU n’est pas exempte de contraintes. Elle entraîne des coûts de création et de gestion plus élevés qu’une micro-entreprise ou une EURL. Rédaction des statuts, dépôt de capital, annonces légales : ces démarches peuvent représenter plusieurs centaines d’euros.
La comptabilité doit être tenue de manière rigoureuse, avec un bilan annuel obligatoire. Cela implique souvent le recours à un expert-comptable.
Côté rémunération, le président de SASU relève du régime assimilé salarié. Les charges sociales sont plus élevées que pour un travailleur non salarié, ce qui réduit la rémunération nette.
Enfin, si la SASU séduit par sa souplesse, elle peut s’avérer moins adaptée aux petits projets ou activités complémentaires, où une micro-entreprise suffit largement.
