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Alta Ares lève 2 millions d'euros pour industrialiser son IA embarquée au service des forces armées

Par Zoé AUDU

Publié le

Résumé AI
Alta Ares lève 2 millions d'euros pour son IA militaire

Crédit image : Alta Ares

La start-up française Alta Ares, fondée en janvier 2024, annonce une levée de fonds de 2 millions d'euros pour industrialiser ses solutions d'intelligence artificielle embarquées destinées aux forces armées. Déjà testées en conditions réelles en Ukraine, ses technologies visent à renforcer l'autonomie et la performance des armées européennes.

Une technologie validée sur le terrain

Alta Ares a développé deux solutions principales : Gamma, une IA capable d'analyser en temps réel les flux vidéo captés par des drones ou capteurs embarqués, et Ulix, une plateforme MLOps permettant aux utilisateurs d'entraîner leurs propres modèles à partir de leurs données vidéos. Ces solutions fonctionnent en local, sans recours au cloud ni à une connectivité réseau, garantissant ainsi une autonomie complète et une sécurité opérationnelle élevée.

Conçues initialement pour répondre aux besoins des opérateurs de drones en mission en Ukraine, ces technologies ont été testées sur le terrain, validant leur pertinence opérationnelle. Gamma agit comme une vigie automatique, détectant et identifiant des objets militaires ou civils de jour comme de nuit, tandis qu'Ulix permet aux régiments d'entraîner leurs propres modèles d'IA en toute autonomie.

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Une levée de fonds pour accélérer l'industrialisation

La levée de fonds de 2 millions d'euros a été menée par Expansion, le fonds thématique d'Audacia, et Starburst Ventures, avec la participation de Durandal Capital, Apeiron, Better Angle, Kima Ventures et Apok. Cette opération permettra à Alta Ares de renforcer ses capacités de R&D et de soutenir le déploiement de ses solutions à l'échelle des armées européennes et de l'OTAN.

La start-up, qui compte une dizaine de collaborateurs, est dirigée par Hadrien Canter, pilote de drone et CEO, accompagné de Stanislas Walch (ex-conseil réglementaire), Théo Bondarec (spécialiste en computer vision), Hadrien Bernard (ingénieur logiciel) et Alain Henry (ex-IBM Europe & USA). Elle est également conseillée par le Général de Brigade Corentin Lancrenon.

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Sommaire

  • Une technologie validée sur le terrain
  • Une levée de fonds pour accélérer l'industrialisation