Kering crée la surprise en nommant Luca de Meo, ancien patron de Renault, comme prochain directeur général. Un choix audacieux pour un groupe de luxe en quête de redressement.
Un dirigeant extérieur au luxe pour redresser Kering
François-Henri Pinault conserve la présidence du conseil, mais quitte la gestion opérationnelle. Avec plus de trente ans d’expérience dans l’automobile, Luca de Meo s’est illustré par son plan « Renaulution » qui a permis de redresser Renault. Sa nomination marque un tournant : pour la première fois, Kering sépare les fonctions de président et de directeur général.
Les investisseurs ont réagi positivement : l’action Kering a bondi de près de 10 % à l’annonce de son arrivée.
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Voir les documents disponiblesLes défis qui attendent Luca de Meo
Sa priorité sera de relancer Gucci, en perte de vitesse, tout en gérant une dette de plus de 10 milliards d’euros. La rationalisation des coûts et le repositionnement créatif des marques seront au cœur de sa mission.
Son package de rémunération, estimé à plus de 20 millions d’euros, a suscité le débat, mais illustre l’importance de ce pari stratégique. De Meo prendra ses fonctions le 15 septembre, après validation lors de l’assemblée générale du 9 septembre.
